Par le passé, nous avons collaboré avec des autorités locales et nationales, la société civile et des associations de la diaspora et de migrants en vue de donner à ces derniers les moyens de devenir des acteurs du développement. Nous avons ainsi appris que pour que cet objectif devienne réalité, il faut également tenir compte des structures sociales, culturelles, politiques et économiques en place qui ont une influence sur la migration et sont influencées par elle, si l’on veut savoir comment maximiser son potentiel de développement.
Par conséquent, le principal objectif de notre programme actuel est de faire avancer la mise en œuvre des éléments du Programme de développement durable à l’horizon 2030 afférents à la migration dans 11 pays cibles en promouvant la cohérence des politiques en matière de migration et développement à l’échelle locale, nationale et mondiale.
La cohérence des politiques en matière de migration et développement est cruciale si l’on veut atteindre l’ensemble des 17 ODD et ne pas faire de laissés‑pour‑compte.
Les migrations ont une incidence sur tous les secteurs de gouvernance et subissent leur influence. En d’autres termes, des migrants en mauvaise santé ne peuvent ni participer ni contribuer à la société ; des migrants en situation irrégulière ne peuvent pas avoir accès à un travail décent ; des migrants sans éducation ne peuvent pas réaliser leur propre potentiel de développement ; l’offre et la demande de main-d’œuvre au niveau mondial ne peuvent être satisfaites en l’absence de migrations sûres, ordonnées et régulières ; les migrants qui font l’objet de discrimination ou qui sont victimes de racisme ou de crime haineux restent marginalisés et laissés pour compte. Les migrations sont un phénomène mondial qui touchent tous les pays du monde, et leur bonne gouvernance passe par des partenariats mondiaux.